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Escapade en Indonésie Sept Oct 2014

Escapade en Indonésie Sept Oct 2014
  • nord de Sumatra , les orangs outans dans la jungle, le lac Toba et les populations Batak Java ses fabuleux temples de Borobudur, l'espace lunaire du Bromo, les ramasseurs de soufre du Kawah Ijen, Bali, île des dieux, Mini croisière Florès, Komodo.
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18 octobre 2014

JOUR 22 :LE 19 OCTOBRE 2014 - DENPASAR/JAKARTA/KULA LUMPUR/AMSTERDAM/TOULOUSE

Dernière demie - journée bien remplie

Debouts 7h, petit déjeuner sous la tonnelle : jus de banane, 2 oeufs au plat, pain grillé,  confiture, assiette de fruits frais et café. 

Ensuite presque une heure de baignade dans la magnifique piscine de l’hotel., le TAMAKAMI à Sanur.

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Puis massage et soin des pieds pour tous les deux pendant une heure et demie ☺😊.

 

Ensuite, douche, bagages et le trip du retour commence,

1er avion Denpasar (Île de Bali)/Jakarta (Île de Java),

2 ème avion Jakarta/Kuala Lumpur, 

3 ème Kuala Lumpur/Amsterdam

4 ème avion Amsterdam/Toulouse, le tout sur la KLM avec seulement 4 minutes de retard sur la totalité du parcours.

 

Nous sommes enchantés par ce voyage du fait de la grande diversité des paysages, de la faune entre les différentes îles,  de la gentillesse et du sourire permanent des indonésiens,  de la croisière dans les petites îles de la Sonde.....

Nous espérons vous avoir un peu emmener avec nous dans ce voyage grâce à ce blog qui je pense est le premier avant d'autres même si Localement certains jours se fut la galère pour vous donner des nouvelles ......

Et comme à dit quelqu'un dont je ne me rappelle plus le nom "le plus grand des voyages est celui que l'on a pas encore fait".

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17 octobre 2014

JOUR 21 : LE 17 OCTOBRE 2014 - LUBUAN BAJO/DENPASAR

Le retour approche......il faut se faire une raison......

Mais la promesse d’un retour en Indonésie en 2016 est déjà dans notre tête afin de découvrir d'autres endroits magiques de ce pays en pleine expansion où les investisseurs étrangers et notamment des français font grimper les prix de manière purement spéculative. A Bali, le prix du terrain est à 100 euros le mètre carré,  soit l'équivalent d’un mois de salaire moyen, ce qui fait que les balinais s'exilent de plus en plus de leur lieu d’origine.

Ce matin, relax, on refait la valise, j'envoie quelques mails et finis les cartes postales car on a enfin trouvé des timbres hier après midi. 

Départ de l'hôtel à 11h30 pour prendre l'avion de la Garuda Airlines,  Lubuan Bajo (Île de Florès)/Denpasar (Île de Bali).

Arrivés à l’hotel, on décide de se faire une petite balade sur le front de mer et ensuite un petit resto pour cette dernière soirée (la prochaine se passera dans l’avion 😂😂).

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16 octobre 2014

JOUR 20 : LE 16 OCTOBRE 2014 -KANAWA/BIDADARI/LUBUAN BAJO

 

Nous avons passé notre quatrième nuit sur le bateau le Latansa. Nous avons fait la grasse matinée,  réveil à 6h20. Ce matin, on enfile une tenue pour se protéger du soleil, et hop première baignade de la journée à 8h sur le site de Kanawa.  On voit des poissons beaucoup plus gros que hier et même 2 fois une rascasse volante. Notre peau est sensible à l’eau de mer qui nous pique.
A la bonne marée,  notre bateau repart et on s'arrête à Bidadari qui se trouve sur la route du retour.  

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Nous avons beaucoup discuté avec Froym, qui est guide senior indépendant pour tout l'Indonésie. Il vit à Florès et nous montre des photos de son île et qui nous donne envie de revenir pour découvrir d'autres endroits avec peut être cette fois ci Danièle et André.Comme il est un des rares guides à être vraiment francophone, il travaille aussi avec Azimuth Travel, Tirawa, Voyageurs du Monde, Terres d’Aventures et aussi une nouvelle agence Planète Découverte.  On s'aperçoit que le monde du tourisme vit en circuit fermé, comme dans beaucoup d'autres milieux.....
Dernière séance de snorkeling ce matin à Bidadari,  qui veut dire "belle femme".
C’est un vrai jardin de coraux : des patates jaunes, des tables blanches ou roses, certains ressemblent à des immenses girolles, d'autres à des champs de lavandes en fleurs, c’est superbe et comme à chaque fois on découvre un nouveau poisson, un marron avec des tâches rondes beige. On a l'impression d'être dans un aquarium, dommage que nous ne puissons pas prendre plein de photos sous l’eau.

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Encore un superbe déjeuner sur le bateau : crevettes en sauce, poulet grillé,  Christophines,  riz blanc, ananas.
Nous saluons le capitaine et pensons revenir pour un prochain voyage en Indonesie en 2016 et les membres de l'équipage nous accompagnent avec le petit canot jusqu'au port. Nous nous saluons et ils repartent vers le bateau et nous nous partons vers notre hôtel le Luwansa Beach Ressort.  Nous avons rendez - vous une dernière fois avec Froym pour aller manger du mérou à 19h. 

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Nous prenons possession de notre chambre encore une fois dans un lieu superbe avec piscine en bord de mer.
Après une bonne douche, je me jette sur ma tablette pour donner à tous des nouvelles puisque nous n'avions pu communiquer depuis cinq jours que nous étions sur le bateau.

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16 octobre 2014

JOUR 19 : LE 15 OCTOBRE 2014 -GILI LAWA/SEBAYUR/KANAWA

Didier s'est levé à l'aube (5h15) pour voir le lever du soleil.

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Après le petit - déjeuner, nous attendons que la marée monte afin que le bateau puisse repartir. Nous avons demandé de repasser par Manta Point car nous voulons nager parmi les raies. Froym a  même convenu avec le capitaine, un rendez vous avec un autre bateau en provenance de Lubuan Bajo qui doit se rendre aussi à Manta Point, de nous amener des ananas. On est chouchouté comme des rois.  
Retour à Manta Point et nouveau rendez-vous avec ses ailes volantes si tranquilles et qui d’un faible coup d'aile se propulsent de plusieurs mètres.  Elles rasent le fond sablonneux, seule ou en groupe.

ballet de raies manta

 

raies-manta

 Il y a presque toujours un poisson sous leur ventre blanc. Nous les sur volons plusieurs fois. Elles ont la forme d’une chauve-souris en vol. L ’ une d'elle,  qui voyage seule, fait la pause pour se faire admirer. Que du bonheur.... Plus d’une bonne dizaine en une demie heure de temps, et encore la pleine saison se situe en avril, mai où là c’est le point fort pour les rencontrer.
De retour au bateau, le cuisinier a péché un long poisson, dans les tons gris bleu avec un long bec plein de petites dents pointues : un orphie qui fera notre regal de ce soir, avec des arêtes vertes.

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Notre bateau, le Latansa reprend son chemin vers Sebayur, pour un nouveau spot de snorkeling, puis ensuite un nouveau spot à Kanawa. 
Nous avons passé plus de 3h dans l’eau aujourd’hui et nous  ne nous sommes pas méfiés des ultras violets du soleil dans l’eau. Ce soir, j'ai l’echancrure du dos du maillot de bain dessinée sur la peau et le plus douloureux est la pliure de la peau au niveau des fesses. Didier a bien pris au niveau du dos et des mollets. Avant de dormir, ce sera séance biafine.

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fond-marin de Gili Lawa

étoiles bleues

coraux

poissonclown

 

 

 

 

 

Excellent repas avec des calmars grillés et orphie grillé,  poisson aux arêtes vertes. Je m’étrangle avec un morceau de piment qui passe par les poumons. Ça me brûle terriblement et me coupe le souffle....enfin au bout de 15 minutes ça s'estompe petit à petit. Je finis mon repas avec la douceur sucrée d’un délicieux ananas.   
16 octobre 2014

JOUR 18 : LE 14 OCTOBRE 2014 - KOMODO/MANTA POINT/GILI LAWA

Debouts à 6h pour le petit déjeuner.  On dégusté des pancakes à la banane en regardant le ponton de l’ile de Komodo.  Le capitaine a encre tout près de l’ile pour la nuit. A 7h, nous débutons la visite toujours à la recherche des dragons accompagné d’un nouveau ranger. Nous croisons une multitude de biches et de cerfs, ainsi que des sangliers qui sont la nourriture de prédilection des varans. Aujourd’hui nous en verrons une petite dizaine, et nous entendrons le cri des cacatoès blancs se répondant d'arbres en arbres. Le ranger nous dit que nous sommes chanceux, car ici ce n'est pas un zoo et on n'est pas sur de voir des dragons à chaque trail.

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Nous sommes toujours autant intrigués par ces gros lézards. 
Avant la grosse chaleur, nous reprenons la mer pour nous rendre à Manta Point, où j'espère nous aurons le plaisir de voir des raies Manta.  On verra si aujourd’hui, "We are lucky". 
Nous arrivons sur site et nous nous mettons à l’eau. Je repère une tortue et nous voyons plein de petits poissons bleu vif et bleu turquoise. L ’ équipage du canot à moteur nous fait signe qu’il  a repéré des raies Manta.  On s'accroche à un bout du canot qui fonce vers l'endroit,  et elles sont là.  Majestueuses dans leur cape noire, ces ailes géantes des mers sont gracieuses et élégantes,  et hop un virage à gauche et hop une pirouette nous laisse admirer leur ventre blanc ....C’est superbe. On revient avec le canot qui pendant un instant les suit. Elles sont à fleur d’eau pour effectuer un ballet fait de grâce et de légèreté,  et nous n'avons pas pris l'appareil photo......

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Après le déjeuner,  nous décidons de retourner nous baigner, mais ces demoiselles sont parties. Par contre, nous voyons un petit requin pointe blanche. 
Nous repartons avec le bateau pour aller à Gili Lawa et là,  une nouvelle fois nous en avons plein les mirettes : des miriades de petits poissons de toutes les couleurs, des bleu ciel, des noirs, des blancs, des turquoises,  des jaunes citrons, des unis, des rayés à la verticale, des rayés à l'horizontale,  les coraux sont magnifiques eux aussi, des étoiles de mer d’un bleu lavande......on ne sait où regarder tellement il y a de vie sous l’eau.

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Après une bonne douche, un plat de bananes frites sauce chocolat nous attend sur le pont supérieur du bateau.
Ce soir, nous montons sur la colline de Gili Lawa pour regarder le coucher de soleil pour clôturer cette magnifique journée. Nous observons du haut de la falaise un groupe de 9 petits requins qui chassent leur nourriture en bordure de rivage. Les aigles pêcheurs et les hérons gris sont aussi au rendez vous pour l'heure du repas. 

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Nous avons passé une superbe journée,  dont le souvenir viendra ensoleiller nos prochaines semaines hivernales.
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16 octobre 2014

JOUR 17 : LE 13 OCTOBRE 2014 -KALONG/RINCA/PINK BEACH/KOMODO

Nous avons passé une excellente nuit dans notre cabine avec climatisation. Réveil à 6h et excellent petit déjeuner dans une douce température.  Départ à 7h avec la petite servante (petit bateau qui permet d’accoster au plus près de la plage) pour aller sur l’ile de Rinca.  Un jeune ranger nommé Anton nous sert de guide et nous protège de sa longue fourche en bois.

Nous sommes gâtés car les varans sont au rendez vous.  Nous en verrons pas moins d’une quinzaine.

 

 

 

 

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Le dragon de Komodo, de la famille des varans, est l'attrait principal de Komodo et de Rinca,  deux îles accidentées et quasi désertes,  enchâssées enchâssée entre Sumbawa et Florès et classées parc national. Localement appelé or a,  le plus grand lézard du monde peut atteindre 3m de long et peser plus de 100 kg. Chasseur solitaire, il s'attaque à des proies de la taille de cerfs et de buffles, également présents sur ces îles. Les mâles essayent en outre de manger les oeufs des femelles, ce qui déclenche inévitablement  une féroce guerre des sexes. 
Il est interdit de se promener sur les nombreux sentiers sans un guide toujours armé d’un long bâton fourchu,  car des varans ont déjà attaqué et tué des humains. De plus, de couleur grise, ils se confondent très facilement tapis au sol, de sable gris, avec un tronc d'arbre, parfait mimétisme avec la nature environnante.

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Les rumeurs sur ces créatures effrayantes circulaient bien avant que leur existence ne fut confirmée en occident. Des pêcheurs de poissons et de perles qui s'étaient aventurés dans ces régions avaient rapporté des histoires de lézards féroces aux énormes griffes, aux dents redoutables et à la terrible langue jaune.
Le dragon de Komodo est en fait un varan. Les différentes espèces de varans possèdent des caractéristiques communes : tête fuselée, origines auriculaires visibles, cou long et mince, yeux dotés de paupières et pupilles rondes,  et puissantes mâchoires.  Taillés dans un corps massif, les dragons possèdent 4 pattes robustes (chacune avec 5 orteils armés de griffes) et arborent une longue que ue épaisse faisant action de gouvernail, d'instrument prehensible ou d'arme puissante.
Ils ne deviennent véritablement dangereux que lorsqu'ils sont acculés dans une impasse et n'hésiteront pas à attaquer un rival beaucoup plus gros qu’eux. Juste avant d'attaquer,  ils se dressent souvent sur leurs pattes arrière et utilisent leur quête pour assommer leur adversaire. Leurs meilleures armes restent leurs dents aiguës et leurs griffes acérées,  capables d'infliger de graves blessures.
L’ora dispose de mâchoires qui peuvent s'ouvrir considérablement et lui permettre d'avaler une chèvre.  Pour s'attaquer à des proies plus grosses, les dragons tendent une embuscade à leur victime, la mordent et attendent que les bactéries puissantes qu'ils renferment dans leur gueule fassent effet - elles peuvent tuer un buffle en une semaine ou deux - avant de la dévorer.  Les dragons se mangent parfois aussi entre eux. C’est pourquoi les petits passent les cinq premières années de leur vie dans les arbres, et ne s'aventurent sur la terre ferme que lorsqu’ils font au moins un metre de long.
De tous les varans, ce sont les ora qui pondent les oeufs les plus gros deux mois environ après l'accouplement : environ 9 cm de long pour un poids de 200 gr. Les femelles pondent 15 à 30 oeufs à la fois, quelles protègent ensuite d'éventuels prédateurs - y compris des dragons males- pendant 3 mois . Elles creusent d'ailleurs nids pour tromper ces derniers. La période d ’ incubation est de 9 mois. C’est la température du sable qui détermine le sexe du futur dragon. 
Le fait que les dragons  n'existent que sur l’ile de Komodo et aux alentours reste un mystère,  tout comme la raison pour laquelle les mâles sont trois à quatre fois plus nombreux que les  femelles. On dénombre actuellement quelque 2800 dragons sur Komodo et Rinca et un tout petit nombre dans l'ouest de Florès.  L ’ espèce est aujourd’hui protégée. 

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Ces îles isolées,  aux paysages de savane et de mangrove, sont ceintes par des eaux parmi les plus tumultueuses d’d'Indonésie.  La convergence de courants chauds et froids crée un environnement particulièrement nutritif, des vagues violentes et des tourbillons qui attirent nombre d’animaux marins (dauphins, requins, raies mantes ou baleines bleues). Nous avons eu l'occasion d'en apercevoir d'ailleurs ce matin avant notre première baignade de la journée. 
Petite baignade puis excellent déjeuner de poulet, riz, légumes sautés,  etc... rien ne manque et c’est toujours aussi bon.
Nous commençons l'après midi par une petite sieste car il fait très chaud et ensuite snorkeling à Pink beach,  plage de sable rose et pleine de petits débris de corail rouge.

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Debarquement sur Banta

plage de sable rose

nettoyage des coraux

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fonds sous-marins

jardin marin

palettes de coraux

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rascasse

Nous nous en mettons plein les yeux avant de nous en mettre plein le ventre. Un des hommes de l'équipage a péché un superbe poisson que le cuistot  nous prépare aussitôt, grillé avec une bonne sauce aux herbes et au piment. On est super gâtés,  ils ne savent que faire pour nous être agréables. Didier a mangé plus de la moitié du poisson à lui tout seul.

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Nous allons félicité toute l'équipe pour la prise du poisson et sa préparation. 
16 octobre 2014

JOUR 16 : LE 12 OCTOBRE 2014 -SÉMINYAK/DENPASAR/LUBUAN BAJO/ÎLE DE KELOR/ÎLE DE KALONG

 

Une nouvelle fois, debouts à 3h30 pour départ à 4h de l'hôtel pour prendre l'avion à l'aéroport de Denpasar en direction de Labuan Bajo. On s'attend à payer une taxe de 75 000 roupies par personne applicable depuis le 1er octobre, mais Didier indique à l'enregistrement que les taxes ont déjà été payées et figurent sur notre billet électronique; deux coups de tampons plus tard, nous passons tous les contrôles sans rien payer. 
Arrivés à Labuan BAJO,  nous sommes accueillis par Froym que les français appellent Sylvain et qui à la bonne heure, parle un bon français et est adorable comme tout. Il travaille surtout comme guide indépendant et quelques fois pour des agences et il est cité dans le guide du routard.Nous sommes maintenant sur l’ile de Florès.
Nous partons et allons visiter une grotte, la  Batu Cermin, anciennement souterraine et qui maintenant est aérienne et sèche. Elle a été découverte en 1951 par un prêtre hollandais.

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Ensuite, nous partons faire quelques achats de boissons pour emmener avec nous sur le bateaux et nous allons patienter dans un estaminet qui surplombe le port pour attendre l'arrivée du bateau. Nous faisons connaissance avec Sylvain et nous apprenons que Manon a insisté pour que nous l'ayons comme guide......nos echanges de mails auraient-ils été entendus..

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Sylvain nous annonce qu’un des bateaux de la société a eu un problème hier et que du coup le notre est allé chercher les passagers. Et on attend, et on attend.... Finalement au lieu d'avoir embarquer rapidement après notre descente d'avion , on met le pied sur le bateau à 13h passées et on déjeune à 14h....
L ’ équipage du Latansa se compose d’un capitaine, d’un mécanicien, d’un mousse et du cuisinier, mais chacun exécuté toutes les tâches à faire sur un bateau. Avec Froym et nous deux, nous sommes donc 7 personnes sur le bateau et nous avons donc le bateau pour nous tous seuls alors qu’il pourrait embarquer jusqu'à 12 touristes. 
Avec l'usage,  on s'aperçoit qu'on a une chance inouïe car un bateau étant par définition un endroit assez restreint, avec 2 cabines pour nous (une pour dormir et une pour étaler nos affaires), des toilettes et une douche rien que pour notre usage personnel, c’est un confort appréciable.  Nous voyons souvent de plus gros bateaux venir s'amarrer près du notre, bateaux de plongée ou autres, où les gens sont par groupe de 20 personnes, et on même certains où on dort sur le pont du bateau avec une natte à côté des autres. Avoir une cabine avec un bon matelas est un must que l'on apprécie.

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Repas excellent : concombre, calamars fruits,  riz blanc, nouilles sautées,  carottes et pommes de terre bien cuisinées et petites bananes en dessert.   
Enfin nous sautons dans nos maillots de bain pour faire notre première séance de snorkeling à l’ile de Kelor. Nous voyons des sortes de scalaires, des poissons clowns, des perroquets, des patates de corail, etc.....Nous nous essayons à faire quelques photos avec l'appareil que Bruno à eu la gentillesse de nous prêter,  mais sans les lunettes + le masque, ce n'est vraiment pas évident. ...Nous nous réglons  pendant 1h15. A .notre remontée sur le bateaux,  un plat de bananes frites nous attend avec un the ou un café. .....Bonjour les kilos.Nous prenons une bonne douche et notre capitaine nous emmène vers l’ile de Kalong,  l'île des roussettes, où nous assistons à un magnifique coucher de soleil. A la tombée de la nuit, des milliers de chauve - souris qui étaient dans les arbres de la mangrove s'envolent pour aller chercher des fruits sur l’ile de Florès. Ce spectacle est étonnant. 

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Nous dînons comme des rois après un petit apero : poisson, vermicelle sauté,  épinards d’eau, riz et mangue, pastèque,  banane et clémentines. 
Nous sommes contents de cette première journée qui avait eu du mal à démarrer,  mais tout c’est arrangé. 
12 octobre 2014

JOUR 15 : LE 11 OCTOBRE 2014 -BEDUGUL-JATILUWITH-MENGWI-SEMINYAK

Ce matin, un nouveau guide vient nous chercher à l'hôtel Strawberry Hil,  

Ce matin, un nouveau guide vient nous chercher à l'hôtel Strawberry Hil,  petits bungalows en bois situés dans un petit jardin, où nous avons dégusté un délicieux jus de fraises  en plein mois d'octobre,  c’est pas génial ça (et oui, ils ont aussi des fraises, et chez eux les jus de fruits ce n'est que du fruit pressé à la demande, du producteur au consommateur).
Des les premiers mots du guide, nous nous regardons avec Didier et on se met à rigoler. Son "parler français" est catastrophique......
Nous allons voir les plus belles rizières de Bali, situées dans la partie centre ouest de l'île à Jatiluwih.  Finalement, nous demandons à avoir les explications en anglais, et en réalité nous avons une salade mixte, mais on a quand même quelques explications.
A Jatiluwih,  nom qui signifie "vraiment merveilleux", nous découvrons un panorama sublime de rizières en terrasse centenaires, offrant une extraordinaire palette de verts.
Les rizières figurent au patrimoine mondial de l’Unesco et l'on comprend pourquoi en empruntant la petite route qui serpente sur 18 km. L’eau coule dans des canaux et dans des tubes en bambou d’une parcelle à l'autre. 

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Nous reprenons la route pour aller au temple de Puca Sari qui en fait était tout proche de notre hôtel de la veille, mais le chauffeur se trompe et nous emmene voir le plus vieux temple hidou de l’ile de Bali, le Pura Luhur Mancaksari. Nous avons la bonne surprise de découvrir une cérémonie entre un couple et des prêtresses. Ils sont tous vêtus de blanc, récitent  des prières, font des offrandes, sont bénis  et à la fin donnent 400 000 IRP soit environ 25 euros, ce qui fait un bon prix pour 10 minutes de prestation.

Et finalement cette erreur nous aura été profitable, puisque nous avons pu assister à cette cérémonie privée. ...

 

 

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Nous reprenons la route vers le sud pour aller visiter le temple de la famille royale de Mengwi appelé Taman Ayun. Immense temple d'état,  le Pura Taman Ayun entour d’un large fossé,  était le principal sanctuaire du royaume Mengwi; ce dernier survécut jusqu'en 1891,  avant d'être conquis par les royaumes voisins de Tabanan et de Badung.  Construit en 1634, le temple à été totalement rénové en 1937. Une pelouse couvre la première cour, vaste et ouverte, et la cour intérieure abrite de multiples meru (sanctuaires à plusieurs toits en référence au mont Meru). Le temple est l'un des sites gérés par les coopératives  villageoises responsables de la culture du riz, inscrits au patrimoine de l’Unesco depuis 2012.

 

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Ensuite, nous arrivons à Séminyak,  où le touriste pullule ainsi que les magasins où les prix sont presque identiques à ceux de la France. Nous ne regrettons pas de ne faire qu'une courte halte dans ce genre de lieu.

 

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10 octobre 2014

JOUR 14 : LE 10 OCTOBRE 2014 -KETAPANG/VOLCAN KAWAH IJEN/BEDUGUL (ÎLE DE BALI)

Et de deux : réveil matin à 3h30,  et à 4h du matin, nous repartons en jeeps vers les pieds du Kawah Ijen. 

La notoriété du plateau d’Ijen,  une vaste zone volcanique dominée par les trois cônes de l’Ijen (2368m), du Merapi (2800m) et du Rangoon (3332m), tient à sa beauté. Couverte d'une somptueuse forêt,  cette région de hauts plateaux, faiblement peuplée,  est parsemée de plantations de café et de quelques villages isolés.  Après une heure de route, le jour s'est levé et nous commençons notre marché vers les bords du Kawah Ijen (cratère vert). Didier et Dondy filent devant moi à grandes enjambées et moi je prends mon pas de sénateur pour effectuer la grimpée abrupte de 3km jusqu'au poste d’observation où s'effectue la pesée des paniers des porteurs de soufre.

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Du poste, il reste 1 km pour atteindre le bord du cratère,  balayé par le vent mais le point de vue est fantastique. 

Le somptueux lac de soufre turquoise du Kawah Ijen à 2148m d'altitude est enserré par les parois abruptes du cratère.  La dernière éruption majeure de l’Ijen remonte à 1936; une explosion mineure à rejeté des cendres en 1952. Au bord du lac, des émanations sulfureuses s’echappent de la cheminée du volcan et l’eau bouillante quand l'activité s'intensifie. 

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L’Ijen est un centre important de collecte de soufre et on croise des ramasseurs en chemin. Le volcan produit des quantités de minerai de soufre et quelque 300 ramasseurs (des hommes exclusivement) se levent vers 3h du matin pour grimper au cratère et collecter à la main ces blocs de cristaux jaune.

Un foulard de coton sur le nez constitue leur seule protection contre les vapeurs difficilement respirables et les émanations toxiques. Il leur faut ensuite près de 6h pour revenir du volcan,  avec une charge de 60 à 80 kg sur le dos.

 Ce travail extenuant et très mal payé (environ 0,60 euro le kilo) met à mal la santé de ces ramasseurs de soufre et fait dramatiquement diminuer leur espérance de vie. Le soufre de l’Ijen est utilisé pour des cosmétiques,  des médicaments,  des engrais et des insecticides.

Ensuite, un chemin très pentu et caillouteux descend du bord du cratère jusqu'au dépôts de soufre et au lac fumant; le sentier est glissant par endroits et les émanations de soufre peuvent être suffocante au bord du lac. Les poumons vous brûlent et les yeux vous piquent.

Rien n'est fait en matière de protection pour ces porteurs qui gagnent un salaire de misère en se tuant à petit feu pour nourrir leur famille.

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Après avoir fait le chemin en sens inverse, nous prenons une bonne douche à l'hôtel puis nous prenons le ferry à Ketapang  pour Gilimanuk sur l'île de Bali.

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En fin d'après midi,  nous arrivons à Bedugul et nous visitons le superbe temple hindou bouddhiste d’Ulun Danau. Il fut fondé au XVIIeme siècle et dédié à la déesse des eaux. Il est bâti sur des îlots et entièrement entouré par le lac (sauf en saison sèche comme nous aujourd’hui).Pèlerinages et ceremonies visent à assurer l'irrigation de toutes les cultures de l'île. 

Ce lieu est enchanteur,  avec son immense bain à l'entrée et ses superbes jardins. L ’ un des temples est retranché sur une petite île,  et son toit de 11 niveaux se reflète dans les eaux du lac.

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Nous quittons Dondy et notre chauffeur à la réception de notre hôtel du jour, le Strawberry Hillary,  fait de petites maisonnettes dans un joli jardin.

Nous faisons un repas de fête avec apéritif et dessert, les premiers depuis le début des vacances, et demain matin grasse matinée jusqu'à. ... plus sommeil..

 

10 octobre 2014

JOUR 13 : LE 9 OCTOBRE 2014- CEMOROLAWANG/MONT PANANJAKAN/KETAPANG

Le monde appartient à ceux qui se levent tôt.
 
Nous avons testé ce matin, debouts à 3h 30 pour voir le lever du jour sur le mont Bromo et le volcan Semeru. En milieu de nuit, nous repartons en jeeps, traversons la mer de sable afin d'arriver à 2775m d'altitude,  au sommet du Mont Pananjakan.
En attendant, Dondy notre guide, nous avions observé de la réception de notre hôtel,  les phares des jeeps déjà parties qui formaient un serpentin éclairé traversant la mer de sable. Même si on est au milieu de la nuit, on n'est pas les seuls. Cela se confirme à l'arrivée du Mont Pananjakan. Ils font jouer des coudes pour s'approcher du site panoramique et il fait froid. Le vent nous transpercé malgré une polaire et un blouson.
Nous trouvons une place en contrebas d’un mur, à l'abri du vent et superbement bien placés. 

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caldeira avec Brom et Semeru au lever du jour

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Et là,  devant nous, un paysage lunaire aux proportions gigantesques et d’une beauté surréaliste,  tout le secteur volcanique autour du Bromo est l'un des sites les plus impressionnants du pays.
S'élevant des profondeurs de l'ancienne caldeira du Tengger,  le Gunung Bromo (2392m) est l'un des trois volcans qui ont émergé d’un vaste cratère de 10 km de diamètre. Flanqué du Kursi (2581m) et du Batik (2440m), le cône fumant du Bromo se dresse dans une mer de cendres et de sable volcaniques, entouré des hautes falaises que forment les lèvres du cratère. Au sud, le Gunung Semeru (3676m), le point culminant de Java et l’Unesco de ses volcans les plus actifs, projette son ombre sur toute la caldeira.
Lorsque les premiers rayons de soleil apparaissent, nous assistons au réveil du monde dans un décor lunaire,  avec une vue imprenable sur le Mont Bromo,  sa mer de sable et le volcan Semeru, tous deux laissant échapper des fumerolles épaisses. A cette heure, la beauté éthérée du cratère et ses couleurs saisissantes sont à couper le souffle.
Nous arrivons vers 14h à notre hôtel du jour, magnifiquement situé en bord de mer de Java, au milieu d’un parc de cocotiers. 

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 Comme nous  n'avons pas la chance d'avoir de bonnes connexions, nous ne sommes plus aussi precis dans notre timing de blog et souvent nous avons des difficultes avec  les photos, mais Aujourd’hui vous allez avoir de la lecture pour votre week-end .....
Comme nous sommes un peu fêlés,  demain matin à nouveau debouts à 3h30 pour faire l'ascension du Kawah Ijen.  J’ en connais une qui va encore souffrir....
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